Histoire de la commune

Un grand merci à l’Association pour la sauvegarde du patrimoine de la commune du Châtenet-en-Dognon pour son travail qui a permis la réalisation de cette rubrique.

Présentation de la commune :

Le Châtenet-en-Dognon est une commune rurale française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine affiliée à la communauté de commune de Noblat. Plus précisément, elle se trouve à 24 km au nord-est de Limoges, et à 9 km au nord de Saint-Léonard-de-Noblat, à l’intersection des routes départementales D 56a et D 19.

Au dernier recensement de 2019, la commune comptait 388 habitants. La commune, composée d’un bourg principal et de 28 hameaux ou lieux dit, a une superficie 2038 hectares et se situe entre 271 et 547 mètres d’altitude.

L’origine du nom :

Le Châtenet en Dognon doit son nom à l’assemblage de deux toponymes :

– « Châtenet » évoque l’immense châtaigneraie qui occupait les lieux jadis

– “Dognon” vient de “donjon” ou “domphnon” qui indique la tour du seigneur qui se situer aux lieux dit actuel du”Dognon”

Les habitants du village n’ont à ce jour pas d’appellation propre

Histoire du Châtenet en Dognon :

Si on en juge par la découverte de haches et autres outils de roche polie sur les terres d’« Orgnac » et du « Dognon », l’occupation des lieux remonte à la préhistoire, dés l’âge de pierre.

La protohistoire est marquée par l’existence sur la parcelle des « Bouiges », de tumulus (sépultures gauloises) qui furent arasés lors de la réorganisation de la forêt en platation de résineux dans la 2ème partie du 20ème siécle.

La période Gallo-Romaine a laissé des traces plus tangibles :

Au nord du bourg, existait une villa d’un domaine agricole de l’époque dont on peut encore apercevoir l’emergence de quelques pierres de fondation. La plus grande partie ayant était détruite lors de l’implantation d’un terrain de sport (aujourd’hui reconverti en terrain d’agility pour le club canin).

A ce niveau passait la voie Romaine Agrippa, d’est en ouest elle reliait Lyon( Lugdunum) à Saintes (Mediolanum Santonum) en passant par les actuels Ahun, Sauviat sur vige, Le Châtenet en Dognon, St Priest Taurion et bien sur Limoges etc …

A ce niveau passait la voie Romaine Agrippa, d’est en ouest elle reliait Lyon( Lugdunum) à Saintes (Mediolanum Santonum) en passant par les actuels Ahun, Sauviat sur vige, Le Châtenet en Dognon, St Priest Taurion et bien sur Limoges etc …

Cette voie a fait l’objet d’une etude de structure dite de « coupe de stratigraphie » au lieux dit « La Vergnolle », Nouis la retrouvons derrière le Cimetière actuel, en direction de « Saintes Marie » (commune de St Martin Terressus) vers « La maligne ». C’est ce que nous appelons le « chemin férré » en raison de la solidité de son empierrement, Cette voie Gallo-Romaine est coupée, à 150 mètre environ à l’ouest du cimetière par une autre voie d’orientation nord / sud qui reliait Bourges (Avaricum) à Bordeaux (Burdigala).

Celle-ci est empruntée encore de nos jours par les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle. C’est la voie de Vézelay.

Au carrefour des deux voies, une croix dite « de la Maléterie » a été érigée en remplacement d’une plus ancienne détruite par le temps.

Le nom « Maléterie » serait une déformation de « Maladredrie» qui indiquait l’éxistence proche d’une léproserie et peut être également d’un Hospice qui recueillait les voyageurs malades venus des quatre points cardinaux.

Le Moyen-Age :

C’est la période la plus marquante de l’histoire de la commune :

Dans les années 940 nous pensons avoir identifié le premier occupant des lieux sous le nom de seigneur Constantinus du Dognon.

L’éperon rocheux qui domine le confluent du Taurion et de la Bobilance représentait un lieu stratégique d’observation de contrôle et de défense. La premiers construction d’un Donjon en fortes pièces de bois entouré d’une palissade également en rondins de bois constituait la résidence seigneuriale. Plus tard, des aménagements de terrain et une construction du château en pierre ont confirmé l’attachement des seigneurs de la marche à cette enclave stratégique.

Ce fut une châtellenie puissante, on y rendait la justice.

Dans les année 1600 la construction de pierre se dégrade lentement et tombe de masure en ruine.

Les seigneurs, pour qui le Dognon était resté une propiété, mais non habitable, avait alors élus domicile au château d’Orgnac et au château des Egaux au nord du bourg des Billanges.

On ignore encore à ce jour, sur le site du Dognon, l’emplacement de la chapelle vouée à Saint Michel. D’aprés les registres paroissiaux du Châtenet en Dognon de 1691, on y célébrait les inhumations des habitants du village du Dognon. De cette époque il ne reste que le greffe du Tribunal et la prison. Les deux sont aujourd’hui des propriétés privées transformées en lieu d’habitation.

Du XVIII ème siècle à nos jours :

Les évenements politiques et religieux et la réorgannisation des provinces ont eu raison de la suprématie de cette enclave du comté de la basse Marche au profit notamment de la ville de Saint Léonard de Noblat.

Le nouveau pôle d’intérêt économique étant établi, notre commune connaît une activité basée sur la polyculture et l’élevage où la race bovine Limousine connaît son plein développement.

A partir du premier quart de 20ème siècle, nos campagnes voit une érosion lente de leur population, effet qui sera observé dans tous le pays dû à l’industrialisation tout d’abord puis au développement des métiers du tertiaire.

Les moyens de transport, les nouvelles technologies de communication et l’envie croissant d’une partie de la population à vivre mieux et plus proche des territoires ruraux nous laisse espérer un futur pour notre commune aussi riche que le fût son passé…

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